Lien entre géologie et hydrogéologie

L’histoire de la mise en place des terrains géologiques (domaine marin, domaine lacustre, orogenèse…) conditionne la nature minérale et la texture du sous-sol, et donc toutes ses propriétés physico-chimiques. Les eaux souterraines sont contenues dans les roches perméables constituant le sous-sol.

Les formations géologiques qui composent le sous-sol ont, lorsqu’elles sont assez perméables et poreuses, la capacité de permettre les écoulements verticaux et transversaux de l’eau et leur emmagasinement  . Elles constituent alors les aquifères dans lesquels le comportement des eaux souterraines est très variable selon les caractéristiques physiques et structurales des terrains.Les capacités de stockage et les relations entre les aquifères varient en fonction de l’épaisseur, de la porosité  , de l’emmagasinement  , de la transmissivité   des formations.

Schéma représentatif de l’écoulement des nappes (© BRGM)

Deux catégories de réservoirs aquifères peuvent être distinguées :

  • Les aquifères homogènes ou continus, à perméabilité d’interstices, constitués de sables, graviers, grès  , etc. Les vitesses d’écoulement y sont généralement lentes et régulières (exemple : nappes alluviales) ;
  • Les aquifères hétérogènes ou discontinus, à perméabilité de fissures, constitués de calcaires ou de roches volcaniques, granitiques ou gréseuses. Dans les massifs calcaires, les fissures sont souvent ouvertes et forment les aquifères de type karstique, dans lesquels la vitesse de circulation des eaux peut être très rapide et irrégulière.

D’un point de vue de la dynamique des eaux souterraines, on distingue les nappes libres généralement peu profondes (dites « phréatiques ») et les nappes captives, plus ou moins profondes, qui se trouvent sous des couches géologiques peu ou pas perméables.

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