Contexte géologique du bassin Seine-Normandie

Le bassin Seine-Normandie occupe une large partie du Bassin Parisien (bassin sédimentaire)

Le bassin Seine-Normandie regroupe une large partie du Bassin Parisien, ainsi que des terrains de socle qui forment le substratum du Bassin sédimentaire Parisien.

Les terrains les plus récents sont ceux de l’ère Quaternaire : il s’agit de sédiments déposés par les cours d’eau dans les fonds de vallées. Suivant la nature géologique du bassin et la vitesse des eaux qui les ont transportées puis déposées, la finesse des alluvions   varie depuis les argiles jusqu’aux galets, en passant par les limons, les sables et les graviers. L’épaisseur de ces dépôts varie de 5 à 10 mètres en moyenne sur le bassin ; localement, en Basse vallée de Seine, des épaisseurs de 40 mètres sont observées.

Les terrains du Tertiaire correspondent aux formations sédimentaires les plus récentes déposées dans le district.

Les terrains du Secondaire sont très largement représentés par les formations crayeuses du Crétacé supérieur. On distingue également les formations sablo-argileuses du Crétacé inférieur (Sables albiens) et les calcaires du Jurassique : calcaires du Kimméridgien et de l’Oxfordien (Jurassique supérieur) et calcaires du Dogger (Jurassique moyen). Les formations du Lias et du Trias constituent quant à elles la base de la série sédimentaire du Bassin Parisien. Ces formations calcaires et détritiques reposent sur les terrains de socle et n’affleurent qu’en bordure du Morvan, du plateau de Langres et dans le Cotentin et le sud du Bessin.

Les terrains anciens du Primaire et du Précambrien constituent le substratum général de cette vaste cuvette sédimentaire qu’est le Bassin Parisien. Ils affleurent dans le Morvan, la Manche et le bocage normand, ainsi que dans les Ardennes sous forme de grès  , de schistes, de quartzites et de granites.

Carte géologique du district Seine et cours d’eaux côtiers normands (AESN, 2003)

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Géologie du bassin Seine-Normandie