Principe de l’assainissement non collectif d’après le site du Ministère en charge de l’Ecologie
- Principes de l’assainissement non collectif (Ministère en charge de l’Ecologie)
Suite à la collecte (1), les apports liquides et solides des eaux usées domestiques sont séparées dans une fosse étanche (2), et subissent une première dégradation. Ensuite, les eaux usées domestiques sont traitées dans un réacteur naturel (sol naturel ou sol d’apport – massif de sable ) (3) par dégradation biochimique (activité microbiologique).
L’assainissement non collectif sur le Bassin Seine-Normandie (Etat des Lieux 2013)
En 1999, environ 2 millions d’habitants possédaient un assainissement non-collectif (ANC). Depuis, ce nombre diminue, et, en 2011, 1,7 million d’habitants sont concernés (soit environ 710 000 dispositifs d’ANC estimés sur la base d’un taux moyen de 2,4 habitants par logement).
Sur les 8 664 communes du bassin, plus de 50% (4 530 communes, 1 200 000 habitants) ne disposent d’aucun réseau d’égout public et sont donc équipés en totalité par les dispositifs ANC. Ces communes entièrement assainies en non-collectif se situent principalement en partie est du bassin Seine-Normandie ainsi que entre l’agglomération parisienne et la zone littorale. Cette répartition traduit la réalité de la typologie de l’habitat qui peut être approchée par la notion de densité de population à l’échelle communale.
- Carte des communes en ANC (AESN, Etat des Lieux, 2013)
Environ 500 000 habitants sont aussi équipés en ANC dans des communes partiellement desservies par une station de traitement d’eau usée collective.